« Un produit ultra-transformé se caractérise par la présence d’au moins un ingrédient ou un additif d’origine principalement industrielle (qu’on ne pourrait pas acheter en faisant ses courses) de type cosmétique pour imiter, restaurer, exacerber les propriétés sensorielles, à savoir le goût, la couleur et la texture. La marque de l’ultra-transformation est la présence d’au moins un colorant, un texturant ou un exhausteur de goût. Pour se repérer, on peut encourager le consommateur lambda à lire la composition. » Docteur Anthony Fardet,chargé de recherche en allmentation préventive,
Présent en très grande quantité dans nos supermarchés, les aliments industriels sont devenus, au fil du temps, une norme pour la majorité des Français. Le problème c’est qu’ils ont envahi les rayons depuis les années 80 et qu’ils posent un sérieux problème de santé publique lorsqu’il deviennent la base de notre alimentation.
Les raisons? Ce sont des aliments pro-inflammatoires, soit très sucré, soit très salé, riche en graisses de piètre qualité, dépourvus de micronutriments et dans la grande majorité des cas, constitués d’additifs dangereux pour la santé.
Le problème c’est aussi que les produits ultra-transformés peuvent être difficiles à repérer…

Comment reconnaitre un aliments ulltra-transformés?
Voici tout d’abord quelques exemples:
- le cacao en poudre pour les enfants
- les céréales du petit-déjeuner
- les barres de céréales, les gâteaux et bonsbons ;
- les biscuits apéritifs ;
- les chips ;
- Les cordons bleus
- Les bâtonnets de crabes
- divers yaourts et crèmes desserts ;
- les sodas ;
- les nuggets de poulet ou de poisson ;
- la mayonnaise
- les barres chocolatées type mars
- les soupes en sachets
- les biscottes
Par ailleurs, les emballages sont très souvent colorés et attractifs avec comme cible principale les enfants. Mais les adultes ne sont pas oubliés puisque les produits destinés à être mangés rapidement en font également partie (pasta box et autres sandwichs). Généralement peu cher, les industriels ne manquent également pas d’ingéniosité pour mettre en avant des « avantages nutritionnels » qui sauront vous convaincre.
Prudence également concernant les produits végétarien et végan, je pense notamment aux steaks végétaux. Ces produits font partie d’un processus industriel d’ultra-transformation!
Pour repérer les aliments ultra-transformés, il est surtout très important de bien regarder les étiquettes des produits : plus elle est longue, plus c’est signe que l’aliment est ultra-transformé.
De plus, un des objectifs pour les industriels, au-delà de la rentabilité, c’est de créer aussi des aliments qui ont une durée de conservation longue.
Retenez également que mis à part leur « utilité » dans certaines situations de la vie courante (moments de gourmandises, les repas festifs, repas pris sur le pouce…), ils n’apportent strictement rien en terme de besoins physiologiques!

Aliments ultra-transformés, quels risques sur la santé?
Malheureusement, la consommation grandissante de ce type d’aliment concorde aussi avec l’apparition de nombreuses maladies chroniques.
Selon plusieurs études, leur consommation régulière favorise :
- le surpoids et l’obésité ;
- le diabète ;
- le syndrome métabolique (hypertension, mauvais ratio HDL/LDL, embonpoint abdominal) ;
- le syndrome de l’intestin irritable ;
- les cancers.
- les maladies-cardio-vasculaires
Et cela ne va pas aller en s’arrangeant puisque les prévisions de l’OMS sont plutôt alarmantes pour les années à venir...Selon eux, les épidémies de diabète de type 2 et d’obésité ne cessent d’augmenter dans le monde.
A titre informatif, en 2030, le diabète sera la septième cause de décès dans le monde, et l’on sait aujourd’hui que diabète et obésité constituent les portes d’entrée vers d’autres maladies chroniques comme les cancers et les maladies cardio-vasculaires. (sans parler du poids économique conséquent)

Comment mieux manger, les bons gestes?
Anthony Fardet, à l’issue de ses recherches, a élaboré ses 3 règles d’or pour une alimentation saine, durable et éthique, qu’il appelle la « Règle des 3V » :
- végétale : un régime à dominante végétale (85% des calories totales), avec des céréales complètes, des légumineuses, des fruits à coque.
- vraie : des aliments vrais, c’est-à-dire bruts, naturels, pas ou très peu transformés. Selon lui, cela veut dire qu’il ne faut pas consommer plus de deux portions de produits ultra-transformés par jour.
- variée : une alimentation diversifiée, bio, locale et de saison autant que possible.
Ces règles ont une approche très holistique, car elles permettent à la fois de prendre soin de l’homme, mais aussi de la planète et des animaux.

Prendre conscience de notre pouvoir en tant que consomm’acteur
Je terminerai avec un dernier commentaire: bien que seulement une dizaine de groupes internationaux possèdent le monopole de l’industrie agroalimentaire, le seul décideur reste le consommateur final.
Plus un produit est acheté, plus il sera commercialisé en grande quantité ; moins un produit rapportera d’argent, et plus il aura de chance d’être exclu du marché.
On l’observe d’ailleurs bien avec l’essor de l’alimentation biologique. (bien qu’il y aurait là encore à redire…)
Si nous faisons attention aux produits que nous achetons, les produits chimiques et trop industriels n’auront plus leur place dans les grandes surfaces!
A nous maintenant d’agir pour faire les meilleurs choix alimentaires pour notre santé mais aussi celle de la planète!
“Nous pourrions bien nous apercevoir un jour que les aliments en conserve sont des armes bien plus meurtrières que les mitrailleuses.” George Orwell
Prenez bien soin de vous!
A très vite, Olivia.
Sources et références scientifiques:
Halte aux aliments ultra transformés mangeons vrai
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Olivia Cristofani – Conseillère en naturopathie (titre RNCP) – 501 chemin des Basses Bréguières « Le Clos des Bréguières » Bât.A2 06600 Antibes – Tél 06 66 69 46 04 – olivia.cristofani@gmail.com