Comme vous le savez certainement, le curcuma est une épice merveilleuse connue et reconnue pour ses vertus sur la santé.
Protecteur gastro-intestinal, puissant anti-inflammatoire ou encore recommandé en prévention de certains cancers, le curcuma révèle bien d’autres vertus que son simple usage alimentaire.
Seulement voilà, en consommer c’est bien mais faut-il encore qu’il soit de qualité! Et c’est là que les choses se corsent dans la mesure où nous sommes face une offre tellement importante sur le marché que pour s’y retrouver c’est devenu un véritable casse tête!
Alors comment choisir le plus qualitatif, sous quelle forme, essayons d’y voir un peu plus clair…
1/ Choisir la forme
Le curcuma existe sous plusieurs formes, je vais surtout m’attarder à 5 d’entres elles :
On retrouve tout d’abord le curcuma en poudre:
C’est une des formes les plus proches de la forme originelle du curcuma, c’est d’ailleurs l’une que je privilégie avec le curcuma frais.
Sachez que c’est le produit le moins transformé et donc le plus proche de l’état originel, donc, s’il est de qualité, c’est une bonne option puisqu’il n’aura subi (en principe) pas ou très peu de transformation.
Ce qu’il va être surtout très important de savoir: c’est si ce dernier a été ou non ionisé ou irradié (ce mot vous parlera peut être plus…)
Alors non ce n’est pas une blague, il faut savoir que les épices (et d’autres catégories d’aliments d’ailleurs) sont irradiées dans le but de pouvoir les conserver plus longtemps.
Ce n’est pas le sujet du jour mais sachez pour votre information que l’irradiation des aliments a été inventé au milieu des années 1940 afin de permettre de décontaminer les denrées, supprimer certains micro-organismes, ralentir le mûrissement, inhiber la germination ou encore mieux conserver les aliments.
Il semblerait donc que cela soit une pratique courante dans le monde de l’industrie agroalimentaire,
Pour avoir la certitude de consommer des aliments non ionisés, le label bio reste LE seul garant sanitaire car il n’autorise pas l’irradiation des produits soumis à sa charte de qualité! Voici donc un premier élément pour choisir son curcuma.
L’autre point important sera de connaitre sa teneur en curcumine mais j’y reviendrai par la suite puisque ce critère s’applique à toutes les formes.

Les autres formes de curcuma
Vient ensuite les racines de curcuma séchées ainsi que les racines fraiches: deux autres formes faisant parties des plus naturelles.
Si je devais trouver un inconvénient pour le premier, ca serait éventuellement le fait d’avoir du mal à le râper si la racine est trop dure. Pour le second, il s’agira surtout de sa conservation.(naturellement moins longue)
Au tour des gélules de curcuma:
Il s’agit généralement de poudre de curcuma enveloppée dans de la gélatine.
Peut être plus pratique et rapide à prendre, de même si le goût vous gêne. Ca peut donc être une bonne option.
Sachez malgré tout que le prix ne sera pas du tout le même! En comparaison avec la poudre de curcuma, les gélules reviennent quand même plus chères.
Par ailleurs, la gélatine provient généralement d’animaux (bien qu’il en existe d’origine végétale), son poids peut représenter 20 à 25 % du poids total du produit. De ce fait, la véritable proportion de curcuma est forcément réduite, et la plupart contiennent des additifs dont on se passerait bien! N’est ce pas?!
Enfin, les comprimés!
Ces derniers sont fabriquer à partir de poudre de curcuma confectionnés avec l’usage d’agglomérant.
Plus pratique à prendre là encore et sans goût, ils séduisent, c’est certains!
Pour autant, ils reviennent là encore plus chers que la poudre de curcuma, sont confectionnés avec l’usage d’agglomérant, et peuvent aussi contenir (souvent d’ailleurs) des additifs.
D’où l’intérêt de regarder minutieusement la composition du produit, je serai même tentée de dire de TOUS les produits que vous achetés (mais je ne voudrais pas paraitre un chouya lourde….!)
2. Connaître le taux de curcumine contenu dans le curcuma
La curcumine est le principal principe actif du curcuma, c’est donc la molécule qui va donner la majeure partie des vertus à l’épice! (et qui va aussi lui donner sa magnifique couleur)
La concentration du curcuma en curcumine est donc l’un des critères principaux si vous achetez du curcuma. Cette concentration peut varier jusqu’à 5 % pour les meilleures poudres de curcuma.
Donc, renseignez-vous bien sur le taux de curcumine qui est présent dans votre curcuma avant de l’acheter afin de profiter de toutes ses propriétés et de ne pas vous faire arnaquer au passage! Je dis ca, je dis rien! 😉

3/ Le goût et la couleur du curcuma
Si vous le destinez à un usage culinaire, les premiers critères de choix vont être son goût, son odeur, et comme on l’emploie aussi pour ses vertus colorantes, sa couleur! (qui peut être d’ailleurs un peu trop tenace à mon goût mais je m’égare!)
Avant de l’acheter, il est toujours difficile d’être sur à 100% de sa qualité, mais retenez bien que le curcuma possède une saveur chaude et suave qui doit être prononcée, son odeur et sa couleur jaune vive sont également des critères de sélections.
Sachez donc (ré)utiliser vos sens à bon escient! 🙂
4/ Le mode de culture du curcuma
Le mode de culture est aussi très important et ceci à juste titre! Si j’ai abordé l’avantage du bio précédemment…(concernant les radiations pour ceux et celles qui ont perdu le fil) , n’oubliez pas pour autant que la certification se paye! C’est parfois difficile à supporter pour les petites structures mais ce n’est pas pour autant que du curcuma bio sera nécessairement gage de meilleure qualité…
C’est la raison pour laquelle, demandez toujours des informations détaillées et précises aux vendeurs, s’ils ne vous répondent pas clairement et que les réponses sont vagues, vous aurez votre réponse!
Et si la qualité n’est pas aux rendez-vous pour X raisons mais que les réponses apportées sont honnêtes, cela pourra même s’avérer être indirectement un critère qui pourra peser dans la balance! Je me trompe? ^^

Un dernier p’tit conseil avant de partir? 😉
Sachez que l’inconvénient du curcuma est sa faible biodisponibilité, cela signifie donc que seul, il a un peu de mal à passer la barrière des intestins et n’est donc pas bien ou peu assimilé par l’organisme.
La solution ? Vous avez peut être entendu parler de la pipérine du poivre.
En associant le curcuma avec du poivre noir, la curcumine serait mieux assimilée par l’organisme… et c’est effectivement le cas!
En revanche, ce qu’il faut savoir c’est que cette assimilation est possible « grâce » ou « à cause » de la piperine qui crée une micro inflammation au niveau de la muqueuse intestinale.
Est ce que c’est bien ou pas? Je vais être franche, j’en n’en ai strictement aucune idée! L’avenir nous le dira mais sachez que si vous avez déjà des problématiques à ce niveau, il peut être intéressant de remplacer le poivre par du gingembre ou bien d’associer le curcuma à des lipides de qualité comme par exemple de l’huile d’olive bio. Astuce de naturo! 😉
Sur ces belles paroles, cet article touche à sa fin, et oui déjà!
S’il vous a plu, n’hésitez pas à le partager, à l’imprimer ou encore à le coller sur votre frigo comme mémo.(j’en serai plutôt flatter à vrai dire)
Je vous dis à la prochaine pour d’autres astuces et d’ici la, prenez bien soin de vous!
Bien Naturellement,
Olivia.
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Olivia Cristofani – Conseillère en naturopathie (titre RNCP) – 501 chemin des Basses Bréguières « Le Clos des Bréguières » Bât.A2 06600 Antibes – Tél 06 66 69 46 04 – olivia.cristofani@gmail.com